Des produits nettoyants aux soins capillaires, en passant par les parfums et les soins cutanés, les cosmétiques envahissent les rayons de beauté. Hommes, femmes, enfants, toute population d’âges confondus consomment quotidiennement ces produits transformés. Malgré les bienfaits cités sur l’emballage, ces produits cachent parfois des éléments à risques qui pourraient compromettre la santé de l’usager, mais aussi affecter l’environnement. C’est pourquoi, nous sommes incités à connaitre davantage les produits chimiques dangereux que ces cosmétiques peuvent comporter et d’apprendre à lire les emballages. Voici quelques pistes.
La nomenclature internationale des ingrédients cosmétiques
Depuis l’année 1998, une loi Européenne est établie pour réglementaire la fabrication et la commercialisation des produits cosmétiques. Cette loi oblige les marques à suivre la nomenclature internationale des ingrédients cosmétiques INCI. La nomenclature INCI indique qu’il faut préciser sur l’emballage le contenu général du produit incluant tous ses ingrédients. Il faut savoir que cette liste doit suivre un ordre décroissant de la quantité de chaque élément composant le produit. Ainsi, les composants les plus abondants sont en tête de liste. Les éléments naturels sont nommés en anglais ou en latin.
Les risques sur l’utilisation quotidienne des cosmétiques
Au fil des ans, l’utilisation de produits cosmétiques a développé une sensibilité chez les humaines, due notamment à ses composés chimiques. En outre, l’utilisation de plusieurs produits peut développer des irritations de la peau, des allergies, une photosensibilité, et parfois même des cancers hormonaux.
Les composés chimiques dangereux
Les cosmétiques peut comprendre divers constituants chimiques, mais certains d’entre eux compromettent réellement notre santé et celle de la nature. On peut citer en outre, la famille des alkylphénols qui admettent des risques potentiels sur la fertilité, la famille de BHA (dont le E320) qui peuvent être cancérogènes, les émollients comme le cyclopentasolixane qui s’avèrent néfastes pour la reproduction, le dioxyde titane qui peut affecter le cerveau et les poumons, l’éther de glycol qui est responsable des urticaires et des eczémas, les filtres solaires qui impactent l’environnement, le triclosan contamine l’environnement et renforce la résistance des bactéries aux antibiotiques ou encore les billes de plastique qui peuvent se retrouver dans les océans et peuvent mettre en danger l’espèce sous-marine.